Nous apprenons avec tristesse, par la Fondation de la France Libre, le décès de Monsieur Eugène PRAT, survenu à l’âge de 90 ans. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 12 janvier 2015 en l’église Saint-Jean Baptiste de Bourgoin-Jallieu.
A son épouse et à ses enfants, nous adressons nos sincères condoléances.
Crédit photo : lecourrierliberte.fr
Un avis de faire-part est paru dans Le Dauphiné le 9 janvier 2016 Lien
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Monsieur Eugène PRAT était Chevalier de la Légion d’Honneur, le site du Courrier Liberté.fr lui avait à cette occasion consacré un long article retraçant sa carrière militaire dont nous avons extrait le passage suivant (Texte et photos : Carole Muet”)
“Né le 9 juillet 1924 à Azazga, en Algérie (commune située en Grande Kabylie), Eugène Prat est le cadet d’une fratrie de deux enfants. Son père exerçait la profession de cordonnier-savetier, et sa mère celle de couturière. Il était encore rappelé que le frère d’Eugène Prat, Emile, militaire de carrière, a joué un rôle décisif au moment de son engagement dans l’armée de Terre. D’après la “légende familiale”, Eugène Prat est décrit comme un enfant fort turbulent et casse-cou dont l’imagination vive trouvait un exutoire dans des bêtises assez périlleuses comme le fait, par exemple, de sauter d’un étage, accroché à un parapluie ou de faire dévaler des pneus d’une colline dans l’espoir qu’ils échouent sur les étals des marchands ambulants.
En janvier 1943, Eugène Prat décide de s’engager à l’âge de 19 ans, au 65e Régiment d’artillerie d’Afrique (65e RAA) stationné à Blida, en Algérie. Peu de temps après, il s’engage au titre des Forces Françaises Libres et sera affecté, en 1944, successivement au 2e Régiment d’artillerie coloniale des Forces Française Libres (RACFFL) et au 1er Régiment d’artillerie des Forces Françaises Libres (RAFFL) commandé par le colonel Laurent Champrosay. La carrière du soldat Prat ne faisait alors que commencer. Ce dernier n’imaginait certainement pas, à ce moment là, qu’il allait vivre une aventure militaire et humaine pour le moins exceptionnelle.
C’est ainsi qu’il débarque à Naples, en avril 1944, pour participer à la campagne d’Italie. Deux mois plus tard, en juin 1944, il débarque à Cavalaire pour participer, cette fois-ci, à la campagne de France. Puis, en septembre 1945, il est démobilisé comme tous ses compagnons d’armes. Eugène Prat n’a, alors, que 21 ans mais il a acquis, durant ces trois dernières années une forte expérience militaire et une grande maturité”.
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