

La cérémonie a commencé par l’évocation du choix du capitaine Jourdier. En juin 1940, la France signait l’armistice avec l’Allemagne. À cette même date au Liban, le capitaine Jourdier, à la tête du 1er escadron du 1er régiment de spahis marocains, a refusé d’accepter cette défaite et a décidé, avec 72 de ses hommes, de rejoindre les troupes britanniques en Palestine.
Comment les spahis prirent-ils leur décision ?
80 ans plus tard, après avoir remis quatre médailles de la défense nationale à des spahis méritants, le colonel Charles-Emmanuel Daviet, chef de corps, s’est interrogé : « Aujourd’hui encore, on est saisi d’admiration devant l’audace et la clairvoyance de ce geste fondateur. Comment les spahis prirent-ils leur décision ? Est-ce l’instinct, l’éducation ou l’inconscience qui les poussèrent à refuser la défaite ? L’essentiel est que demeure vivace l’élan qui jaillit du plus profond d’eux-mêmes. » En 1940, à la suite du capitaine Jourdier, les spahis ont reconstitué le 1er régiment de marche des spahis marocains et participé à toutes les campagnes de la France libre, du Soudan à l’Érythrée, de la Libye à la Tunisie, avant de débarquer en Normandie en 1944…
Le 1er régiment de marche de spahis marocains recevra la croix de la Libération le 23 août 1945 à Fontainebleau.
- Histoire de l’Escadron Jourdier (Blog DFL) Lien
- Biographie de Paul Jourdier Ordre de la Libération
- Paul Jourdier a été honoré en 2016 à Nevers (Blog DFL) Lien
- Parcours de Michel Abalan, Compagnon de la Libération des Spahis (Blog DFL) Lien