« En dessinant, en écrivant, il ne s’agit pas de fixer la mémoire des choses,
mais d’en prolonger le désir » (J.M. Granier, Notes)
Cette année, nous vous proposons en ouverture, une rétrospective des principaux évènements de la Bataille et de la Résistance de Bir Hakeim à partir des saisissantes gravures de l’artiste Jean Marie GRENIER, parues dans “Bir Hakeim” de Jean MATHIAS (Editions de Minuit, 1995).
Si les illustrations font la “part belle” aux Légionnaires reconnaissables à leurs képis blancs, nous n’oublions pas toutes les autres unités présentes sur le terrain…
Nous publierons ensuite à partir du 27 Mai en trois articles, des extraits de la Conférence “Souvenir d’un vétéran de Bir -Hakim et El Alamein”, donnée au Caire par Claude CORNUEL en 1981.
Le cheval blanc de Mussolini débarqué en Libye, en prévision de l’entrée triomphale du Duce à Alexandrie
Janvier 1942, Benghazi : “Nous reviendrons dans 3 mois…” avait prévénu l’Afrika Korps
Installés depuis Février à Bir Hakeim, la Brigade Française Libre patrouille dans le désert en Jock columns
Des Légionnaires en retour de patrouille
Mai 1942 Rommel lance une attaque subterfuge sur Gazala
Le 27 Mai, les FFL déjouent l’attaque des chars et de l’infanterie italienne (Division Ariete) sur Bir Hakeim
Des Légionnaires recueillent les blessés et prisonniers Italiens
Le 1er Juin, la colonne Broche (Jock du Bataillon du Pacifique) est attaquée à El Telim
Le 4 juin, un stuka s’écrase au milieu de Bir Hakeim
6 Juin : Rommel lance un premier ultimatum à Koenig
L’une des attaques : celle du 8 Juin…
Dans la nuit du 8 au 9 Juin, largage raté de vivres et munitions
Le 9 Juin, les défenseurs de Bir Hakeim sont toujours dans l’enfer et le chaos
Le 10 Juin au soir, Koenig donne l’Ordre de sortie
A l’aube du 11 Juin, c’est la Sortie de vive force de la Brigade à travers les lignes allemandes
11 Juin – les naufragés du désert
Parmi les innombrables actes héroiques de la Sortie, celui du Malgache Philibert Ralaisoavina, cité par Koenig dans ses Mémoires :
” Voici encore le maréchal des logis Soavina, un Malgache de l’artillerie qui est arrivé après avoir transporté sur son dos pendant plusieurs kilomètres un de ses hommes blessé et qui ne l’a lâché qu’après l’avoir couché dans une ambulance”.
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